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Apollon, à peine né sur l'îlot de Délos, part sur les routes pour trouver un lieu ou fonder son culte.
Après avoir été berné par la muse Telphousa qui cherche à l'écarter de son sanctuaire en Béotie, il prend le chemin du Parnasse pour y batir un temple. Il commence par tuer le monstre femelle qui gardait l'endroit. Le monstre pourrit, donnant son nom au lieu : Pythô.
Il détourne un groupe de navigateurs crétois pour qu'ils instaurent son culte en cet endroit.
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L'Hymne homérique à Apollon : récit détaillé du voyage du dieu de Délos, son lieu de naissance, jusqu’à Delphes ...
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Plusieurs variantes, contradictoires, coexistent sur la façon dont Apollon s'empara de l'oracle.
Certaines en donnent une version violente, d'autres laissent entendre que Thémis, à qui Gâ avait confié l'oracle, transmit paisiblement la propriété à Apollon.
Ces mythes sont à l'image du dieu, qui a une réputation a priori pacifique (civilisateur, constructeur, protecteur des troupeaux, musicien, etc.), mais dont une face mois connue est violente, sanguinaire ("l'Apollon au couteau"), et fut pour cette raison le dieu consulté par les meurtriers.
(écouter Marcel Détienne : Apollon, le bel assassin de Delphes)
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En tout état de cause, Apollon a délogé une déesse qui régnait auparavant sur l'oracle. Gâ, Athéna, Déméter, Artémis étaient toujours vénérées à Delphes, mais, à part Gâ, ces déesses furent mises à distance de l'Apollonion, autour du temple, réservé au dieu principal.
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DELPHES
nombril du monde grec
DELPHI
navel of the Greek World
Gymnase / Gymnasium SD 52
Construit dans les années 340-330 av. J.C. (la date est bien connue par les comptes de construction), le gymnase de Delphes est un des plus anciens conservés de la Grèce antique.
Établi à proximité immédiate de la source Castalie, en raison de l'usage intensif de l'eau par les sportifs, il se développe sur deux terrasses superposées.
La terrasse supérieure accueille les pistes couvertes par un portique (xyste) et les pistes non couvertes, toutes longues d'un stade (600 pieds).
La terrasse inférieure comprend un bâtiment se développant autour d'une cour carrée (palestre) et une cour pourvue d'un bassin circulaire (Loutron) et de vasques servant aux athlètes pour se laver.
On sait par des inscriptions honorifiques que le gymnase, en dehors de son rôle premier d'établissement sportif, accueillait des activités culturelles, notamment des conférences prononcées par des personnalités venant parfois de loin.
Vues générales actuelles
Gymnase de loin
Gymnase_vue_générale_06
Gymnase_vue_générale_01
Gymnase_vue_générale_05
Terrasse supérieure (xyste)
xyste vu de la route 1
gymnase xyste 1
gymnase xyste 12
gymnase xyste 10
Terrasse inférieure (palestre et loutron)
Gymnase palestre
palestre 06
Gymnase_vue_générale_2
Plan restitué
(Ducoux 1938, révisé Laroche 2002)
plan restitué 500e
xyste
paradromis
thermes romains
loutron
palestre
Maquette restituée (exposition "Aux Sources d’Apollon", 1996)
Tony Kozelj/Manuela Wurch-Kozelj
maquette (1996)
réalisation : Tony Kozelj & Manuela Wurch
maquette 1996
réalisation : Tony Kozelj & Manuela Wurch
maquette 1996
réalisation : Tony Kozelj & Manuela Wurch
Bien qu'une partie des vestiges se soient effondrés en glissant le long de la pente (accident fréquent à Delphes), la restitution de l'ensemble est assez assurée. On ne sait pas si le bâtiment de la palestre était à un ou deux niveaux. L'étage serait assuré si le couloir coudé au sud-est était une rampe.
Le portique supérieur dorique, victime des poussées des terres, dut être reconstruit à l'époque impériale. Les piédestaux et les colonnes ioniques que l'on voit actuellement datent de ce remaniement.
Le mur du fond, stuqué, était couvert d'inscriptions marquant des lieux ("topos") attribués aux athlètes, selon une habitude courante dans les gymnases antiques, hauts-lieux de l'éducation des jeunes garçons.
vues anciennes
vues anciennes : le monastère
photo LIFE 2
Gymnase
gravure Dodwell 1834
vue générale recadrée
12.107
12647
12.508
Gymnase_monastère_fresques_3
Gymnase_monastère_fresques_2
Gymnase_monastère_fresques_1
Le site du gymnase fut transformé en monastère, et c'est la que les premiers voyageurs, en quête du sanctuaire, trouvèrent des inscriptions leur assurant qu'ils étaient bien sur le site de l'oracle d'Apollon.
Le monastère, qui contenait de nombreux remplois de marbres antiques, fut malheureusement détruit pour réaliser les fouilles en 1900. Les fresques furent néanmoins déposées et transportées au musée byzantin.
Une colonne porte, par exemple, la signature de Lord Byron, le poète philhellène qui mourut (1824) durant la guerre d'indépendance grecque.
Une première étude, alors que l'ensemble n'était pas encore complétement dégagé, fut publiée par J. Jannoray en 1952 (relevés et restaurations de H. Ducoux). Des fouilles franco-grecques furent reprises dans les années 80 sous la direction de l'éphore E. Pentazos et les résultats de ces recherches devraient être publiés prochainement.
Documentation graphique
FD II, Le gymnase, Jannoray & Ducoux, 1952
La terrasse supérieure
extrémités xyste 200e
ordre colonnade xyste ionique 20e
ordre romain du xyste 100e
La terrasse inférieure
terrasse du bas 200e
colonnes_ioniques_élév_restituée_Jannoray
L'architecture de cet ensemble - on s'en rend difficilement compte aujourd'hui à cause de son état de destruction - était très soignée, notamment la belle colonnade ionique entourant la cour de la palestre, bordée par un caniveau pourvu de pédiluves permettant aux athlètes de se laver les pieds au cours de leur entrainement.
Palestre : vues rapprochées
palestre_détail_cde_l'ordre_5e
Gymnase palestre
palestre 07
Gymnase palestre base angle
terrasse du loutron
palestre 04
gymnase piscine 2
palestre 03
gymnase (D. Laroche)
Restitutions 3D (D. Laroche 2000)
loutron (D. Laroche)
Palestre (D. Laroche)
Palestre (D. Laroche)
Palestre (D. Laroche)
portique du xyste (D. Laroche)
portique du xyste (D. Laroche)
Gymnase extrémité S.-E
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