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Ionic Treasury of Marmaria (SD 33) : Treasury of Massalias (Marseilles) ?

Old photographs (around 1900)
Vue des deux trésors, ionique et dorique
Hans Pomtow (1920)
Plan du trésor : état actuel et état restitué

datation : 530-520 av. J.-C ?

L'attribution à Marseille provient à la fois du style (phocéen) que du fait qu'on sait que les Massaliotes avaient offert un trésor à Delphes, trésor récupéré par les Romains.

Un fragment d'architrave, trouvé vers la fontaine Castalie, portant les lettres ...]ΣΑΛ[... pourrait provenir de ce bâtiment mais également d'un trésor du sanctuaire principal. Donc l'attribution à Marseille reste hypothétique.

Mais c'est par erreur que l'on a parfois qualifié ce trésor d'éolique, car rien dans son architecture ne renvoie au style éolique (l'Eolide est une région au nord-ouest de l'Asie mineure) caractérisé par des chapiteaux très différents.

graphics of the Treasury
Dessins : Youri Fomine
Fragments de la façade
Various blocs of the Treasury
chapiteau double à palmes
Décor du soffite du larmier : frise de palmettes et lotus
reconstitution isométrique des murs avec emplacement des blocs remarquables
(Didier Laroche / Hélène Tavernier-Kusnir)
bloc d'architrave justifiant l'appellation "trésor de Marseille". Mais ce bloc peut provenir d'un autre trésor.

Dans le cadre du programme actuel de recherches sur Marmaria, l'édifice fait l'objet d'une étude visant à vérifier les informations publiées jusqu’à présent, concernant la destination exacte de cet édifice, les aménagements qui ont été faits au cours de son histoire et son rapport avec les autres édifices de la terrasse.

3D reconstruction models of the Treasury
(UMR 3495 CNRS/MC MAP, École d'architecture de Marseille)

Le trésor a fait l'objet de plusieurs restitutions informatiques. une première fois lors du bimillénaire de Marseille (1985, GAMSAU), puis en 1996 par le laboratoire du CRAI-Nancy, enfin à l'occasion de "Marseille, capitale culturelle" (2013) à nouveau par le GAMSAU de l'école d'architecture de Marseille. Cette dernière reconstitution a été présentée dans le cadre d'une exposition à la Vieille Charité (2013).

Ainsi ont pu être vérifiées les données d'une architecture qui, en dépit du faible nombre de blocs retrouvés, est assez bien connue.

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